Traitement des tendinites

Une fois qu’une articulation est touchée par une tendinite, il s’agit souvent d’une maladie chronique qui est là pour durer. Pour certaines personnes, cela peut même entraîner un changement de carrière forcé, pour ménager l’articulation et les tendons en cause. En effet, à un stade avancé, la tendinite peut être très invalidante et rendre le quotidien infernal. Pour les patients concernés, ouvrir une porte, faire ses lacets, ou même lire un livre peuvent devenir des activités extrêmement pénibles, même si leur santé n’est pas véritablement menacée.

Actuellement il existe des traitements pour soulager les douleurs articulaires et musculaires, et certaines huiles essentielles telles que Phytosum Aroms sont reconnues comme particulièrement efficaces aussi contre la tendinite. La personne touchée par une tendinite peut se procurer ce produit dans son officine de quartier ou sur une pharmacie en ligne reconnue par l’ordre des pharmaciens.

A ce jour, la médecine ne parvient pas encore à comprendre l’intégralité du fonctionnement de la tendinite, et donc à identifier un processus de guérison. En effet, malgré un arrêt total des mouvements responsables de la tendinite, le rétablissement complet est souvent impossible. La recherche doit donc encore progresser pour comprendre les mécanismes de la tendinite au niveau cellulaire, et mettre au point les traitements qui permettront la reconstruction du tendon endommagé.

Pour autant, en dépit de moyens trop limités, la recherche avance, et laisse déjà présager d’avancées considérables, qui concernent avant tout les tendinites consécutives un acte chirurgical, plutôt que les tendinites chroniques.

Parmi les futures techniques annoncées, on peut citer l’injection localisée de cellules souches. Les cellules souches se trouvent dans certains tissus et ont la particularité de pouvoir générer des cellules de plusieurs types : os, nerf, sang, muscle… ou tendon ! En injectant ces cellules souches dans les microfissures des tendons touchés, on pourrait générer du collagène sain, pour réparer petit à petit la zone endommagée.

En revanche, les cellules souche ne fonctionneraient pas de manière préventive. Leur rôle ne serait que curatif, et il ne serait pas immédiat. Après une injection de cellules souche, les victimes de tendinites devraient cependant retrouver toute leur mobilité, grâce à un tendon comme neuf. Reste les questions éthiques soulevées par l’utilisation des cellules souches. En effet, on est souvent tenté de recourir aux embryons pour trouver des cellules souches efficaces et aux capacités importantes. Heureusement, on en trouve aussi dans le corps humain adulte (peau et moelle épinière notamment).

La thérapie génique est une autre technique dont les premiers résultats sur le traitement des tendinites sont prometteurs, bien que cette nouvelle science n’en soit qu’à ses balbutiements, Il s’agit ici de remplacer dans des cellules un gène défectueux par un gène viable, ou d’y ajouter un gène qui aura un rôle bénéfique sur l’activité de la cellule. Appliquée aux blessures comme la tendinite, la thérapie génique pourrait utiliser un gène favorisant la production d’une protéine qui améliorerait le processus de guérison.

Néanmoins, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour que cette technique devienne un geste quotidien dans nos hôpitaux. En effet, reste à trouver un moyen d’acheminer efficacement le gène sélectionné dans certaines cellules. Les scientifiques cherchent donc aujourd’hui à isoler les vecteurs capables d’amener les gènes réparateurs au bon endroit. Etonnamment, on s’appuie fréquemment sur des virus pour jouer ce rôle de transporteur ! Heureusement, ils sont « désactivés » au préalable.

Les vecteurs de gènes peuvent être injectés par voie sanguine, ou implantés directement in vitro dans les cellules ciblées, que l’on réimplante ensuite dans le corps humain. Deux voies sont ouvertes pour le traitement des tendinites par la thérapie génique : identifier les gènes responsables de la tendinite et les remplacer par des gènes sains, ou développer des gènes qui répareront les tendons et ligaments après l’apparition de la tendinite.