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Qu’est-ce que la tendinite de Quervain ?
Le terme de tendinite est connu de toute le monde, et d’une manière générale, on parle de l’inflammation d’un tendon dont toutes nos articulations sont dotées. Mais il en est une qui se caractérise par une douleur assez soutenue : la tendinite de quervain. Son siège se situe sur la main et concerne la gaine des tendons du pouce. Cette inflammation se situe sur le bord externe du poignet.
A cet endroit, les tendons passent dans un tunnel fibreux, et à l’occasion d’un choc ou d’une activité inhabituelle, cette inflammation peut se déclencher pour durer. Le problème est que les tendons ont augmenté de volume à cause du choc alors que le tunnel les contenant ne voit pas ses dimensions évoluer en ce sens. Le frottement répété auto-entretient cette pathologie très douloureuse.
Les symptomes de la tendinite de Quervain
Il s’ensuit donc parmi les symptômes une tuméfaction palpable et souvent visible qui montre bien l’évolution du volume des tendons prisonniers du tunnel les contenant. La douleur survient donc sur la face externe du poignet et peut irradier dans la main et l’avant-bras. Des sensations de crépitements et de fourmillements accompagnent fréquemment cette affection.
Un test permet de valider le diagnostic, par exemple le diagnostic de Finkelstein. Il consiste à faire replier le pouce à l’intérieur des autres doigts, en fermant la main, puis à faire manoeuvrer celle-ci pour lui faire effectuer une manoeuvre descendante vers l’avant. En cassant ainsi le poignet, la douleur se fait pratiquement à tout coup, sentir à ce moment là.
Les traitements existants?
Le traitement médical existe, parfois complété par de la chirurgie qui n’est faite qu’en dernier recours et en cas d’échec de la posologie médicale. Les infiltrations de corticoïdes et les anti-inflammatoires sont donc en général prescrits et garder la main dans une atèle un certain temps permet de récupérer plus facilement.
Inutile de dire que la patience est d’or et qu’il faut s’habituer à ne pas trop faire bouger la main pour que l’inflammation puisse se résorber. Si la chirurgie s’en mêle, ce sera en pratiquant une incision pour ouvrir la gaine fibreuse et ainsi libérer le ou les tendons, faisant disparaître ainsi l’inflammation. Les tendons retrouveront donc leur taille d’origine.
Il est conseillé que la reprise d’activité se fasse très progressivement avec une immobilisation qui suivra l’opération. En fait, on s’aperçoit que cette affection découle d’une utilisation trop intense du pouce. Il faudra donc y penser par la suite pour éviter une autre tendinite du côté opposé.
D’éventuelles complications ?
Les complications sont communes à toute opération. Maladie neusocomiale, hématome ou accident d’anesthésie, cicatrice ou fourmillements et douleurs persistants.
L’algodystrophie peut faire partie des dégâts résiduels et cette affection est difficile et longue à enrayer. Il s’agit pour certains d’un mauvais fonctionnement de la douleur mais pour d’autres d’un problème de recalcification des os qui ont été immobilisés suite à une fracture ou un coup. On a donc la main qui gonfle et présente une zone chaude et raide et des douleurs surviennent, même sans utilisation intensive du membre. Des médicaments tout à fait spécifiques sont prescrits dans ce cas et entre autres, une rééducation assez longue pour voir disparaître cette pathologie. Il n’est pas rare qu’une algodystrophie mette plus d’un an à disparaître.
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